Sarkozy aime l'Amérique : Hemingway et Miami Vice. « M. Sarkozy est le moins français des politiciens, il croit au travail dur, à l'ambition crue, à l'homme de la rue et au rêve américain. » Et pour lui « Sarko l'Américain n'est pas une insulte. » (Note de New York : quand il était venu à Washington en 2004, il avait déjà fait en discours disant qu'en France, on l'appelait « Sarko l'Américain ». Tiens.) Sarko a vu Bush à la Maison Blanche alors que « M. Chirac qui a été le premier chef d'état étranger a rendre visite à M.Bush à la Maison Blanche après les attentats du 11 septembre attend toujours son invitation." Le Washington Post , qui l'a suivi à Washington, note qu'il va plus loin que les politiciens français qui « quand ils veulent louer l'Amérique font référence au rôle de Lafayette pendant la révolution américaine, et citent l'amour des français pour les jeans, les hamburgers et les films américains. » Sarkozy, lui, rapporte le journaliste a prononcé "le type de discours qu'on attendrait d'un responsable de l'administration Bush, notamment en ce qui concerne l'Iran, Israël et le contre-terrorisme". Dans le Herald Tribune , Alan Riding note "une caballe d'hommes d'âges murs complôtant activement pour bloquer un outsider politique, qui selon les sondages est la seule à pouvoir les ramener au pouvoir." Ses concurrents, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn "qui croient naturellement qu'être président de la France, c'est un travail d'homme."
Un portrait de l'autre Clinton dans le New Yorker (ne rien prévoir d'autre pour l'après-midi de lecture) raconte que l'ex-président a assisté à la finale de la coupe du monde de football. Il n'a rien vu, rien compris du coup de tête. Mais dans l'avion du retour s'est fait tout expliquer par Hillary au téléphone . « Il a instantanément pardonné à Zidane et s'est demandé ce qu'il allait devenir. » Empathie, empathie.
Parlant d'héritage saboté, Marie Antoinette doit sortir en salles dans un mois aux Etats-Unis. Aux critiques sur la vérité historique du film, Sofia Coppola répond dans le New York Times « ils ne parlaient pas non plus anglais à Versailles. » Kristin Hohenadel explique que Marie Antoinette est revenue à la mode en France, à la une des magazines, dans les boutiques de luxe, en librairie et dans les talk shows télés. « Comme si les Français avaient besoin du battage d'un film hollywoodien pour être excité par leur propre histoire. »
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