Le magazine GQ, dans son numéro d'août dont je vous avais déjà parlé (je n'avais pas fini de le lire) discute longuement avec Oliver Stone. Figurez-vous que sa mère Jacqueline était française. Né aux Etats-Unis, Oliver a été conçu en France. Il explique que c'est son côté français qui dérange souvent et que c'est une mentalité que les gens ne comprennent pas, et qu'ils perçoivent à tort comme de l'arrogance. « Alors ce que beaucoup de gens ont pris pour de la suffisance chez Oliver Stone, ça n'aurait été qu'une caractéristique française générique ? » demande le journaliste. Le réalisateur répond que les américains n'y comprennent rien aux Français : c'est "une honte la manière dont on s'est moqué des Français avant la guerre en Irak" dit-il. "C'est une honte parce que les Français ont fait plus pour aider l'Amérique à être indépendante que les Anglais. Et les Français se comportaient mieux avec les Indiens. Ils s'entendaient avec eux. Les Anglais les massacraient.. " Avant que l'ambassade de France ne fasse péter les bouteilles de champagne, je signale aussi que deux pages plus loin, Stone explique c'est sa mère qui lui a appris à se masturber. En France, ça n'a rien d'étonnant. « La sexualité c'est authentique en France. Ca ne posait pas de problème à ma mère de se promener toute nue devant moi. Elle comprenait la plomberie de la vie. En France, c'est très naturel. »
Dans sa revue de presse de Slate , Eric Umansky allume BHL. Dimanche dernier, dans le New York Times magazine , BHL avait écrit "peut-être que nous ne devrions plus dire « roquette »". Parce qu'il trouve que roquette, ça diminue la situation. Roquette, ça lui rappelle roquet, « un petit chien dont l'aboiement est pire que la morsure ». « Pourquoi ne pas dire bombe ? ou missile ? Pourquoi ne pas utiliser 'essayer le juste mot pour reproduire la violence barbare et fanatique de cette guerre ? » demande BHL, insistant sur « la politique des mots, la géopolitique de la métaphore… » Umansky lui répond que "parce qu'une roquette est autopropulsée et non guidée. A la différence de bombes ou de missiles, les roquettes sont exactement ce que le Hezbollah fait pleuvoir sur Israel."Le Boston Herald remarque que la presse française traite l'affaire Landis avec plus de modération que Lance Armstrong qui n'était généralement pas aimé et le Wall Street Journal rappelle que Jacques Anquetil avait dit il y a longtemps qu'il fallait être naïf pour penser qu'on pouvait gagner le Tour avec de l'eau minérale.
J'avais été surprise il y a deux semaines par cette chronique du Austin Statesman après la victoire de Landis au Tour de France. «On leur envoie un type faire du vélo avec une seule testicule et il bat les français sept ans de suite », note le chroniqueur dont on se demande dans quelle position il fait du vélo, « après on leur envoie un type avec une mauvaise hanche pour remplacer le type avec une testicule et il les met encore minable. Imaginez les dégâts pour les Français si on leur envoyait un type entier… » John Kelso se dit que les Français doivent en être malades, un peu comme le seraient des Américains « si le Daytona 500 était gagné par un type avec un béret en peugeot. » Et la chronique assez remonté concluait que cette fois « les Français ne pourraient pas pleurnicher au dopage du vainqueur comme pour Lance Armstrong» puisque Landis ayant grandi en pays Mennonite, « les Français auront de la chance s'ils arrivent à trouver les traces d'un Advil » chez Landis. Effectivement, toujours pas de trace d'aspirine au labo
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