2008, année de toutes les premières ?

« Il faudra bien qu’il y ait une première », font comprendre les campagnes d’Obama et d’Hillary à propos des chances d’un Noir ou d’une femme d’être élu président des Etats-Unis en 2008.

Lorsque le maire de New York Michael Bloomberg a rendu sa carte du parti républicain, tous les journaux ont tenté de peser les chances d’un candidat indépendant aux prochaines présidentielles.

Le New York Post, lui, a gracieusement tous les anciens présidents, et Bloomberg au milieu, dans un photomontage. Il fait vraiment tout petit au milieu de ces grands gaillards. (Le fait que le New York Post ait rajouté une toise sur son montage n’arrangeait rien, désolée la photo n'est pas sur la version internet). Est-ce qu’un petit candidat aurait des chances ? Plusieurs journaux se sont aussi posés la question.

J’ai été surprise par ce qui n’avait quasiment pas été discuté. Par exemple, le fait que son entrée en course marquerait une première candidature juive à la Maison Blanche (la présence de Joe Lieberman sur le ticket d’Al Gore en 2000 a déblayé le terrain).

Et personne n’a soulevé le fait qu’il n’est pas marié (comparé aux discussions sur les chaos conjugaux de Giuliani). (Certes, il n’a pas d’enfant hors mariage).

La scène politique change plus vite qu’on ne le croit.